La Ville Haute est la partie extérieure d'Anzetad ; elle n'en représente qu'une petite fraction. Au sommet du promontoire rocheux, la moindre parcelle d'espace libre est utilisée, et le pourtour de la ville fortifié. On y trouve la résidence du Général, les casernes militaires, ainsi que la plupart des boutiques et les habitations des plus fortunés. On y trouve aussi un soldat à chaque coin de rue... En son centre siège un grand parc arboré, où tous les citoyens peuvent se ressourcer à l'air libre.

La Ville Intérieure occupe, en proportion, la majeure partie de la surface d'Anzetad. Son réseau de tunnels, de grottes immenses, et de galeries labyrinthiques, creusé à même la roche, s'étend du sommet du promontoire quasiment jusqu'à sa base. La plupart des résidents d'Anzetad y vivent, proche de la surface pour les plus chanceux, et ne voyant que rarement la lumière du Gardien pour les moins fortunés... L'enforcement de la loi y est plus délicat, mais, n'en doutez pas, les tunnels sont bien gardés.

Au cœur de la Ville intérieure, ce lac aux eaux turquoises attire les citoyens du monde entier. L'on prête en effet à son eau des propriétés de guérison exceptionnels, et à raison. Le Sanatorium le plus réputé du Quart-Pays s'est construit sur sa berge, mélange entre hôpital et station thermale ; les plus mal en point s'y précipitent dès que possible. Un laissez-passer spécial est accordé aux malades, qui peuvent se soigner dans un cadre idyllique, au bord de l'eau délicatement éclairée par les cristaux de Phosfer... Et en payant grassement les médecins du Sanatorium.

Lieu spécial ¤ Loin sous la surface d'Anzetad, s'étalent les mines qui font sa richesse. L'extraction et l'exportation du cristal de Phosfer qu'elles renferment est entièrement contrôlé par l'état. Gardées jour et nuit, personne ne s'en approche sans autorisation... A moins d'être vraiment débrouillard. Une partie importante des citoyens d'Anzetad y travaillent : le travail est dur, mal payé, et, quand c'est le secteur qui recrute le plus après l'armée, on comprend le succès de cette dernière.